Co-dodo
Co-sleeping, sommeil partagé. Cododo, c'est le terme que je préfère. D'ailleurs, je l'utilises en verbe: je cododote, tu cododotes...
Partager le sommeil de son enfant est une des aventures paisible et tumultueuse que nous avons choisi de tenter avec les 2 derniers. Anaïs et Jeanne ont eu un sommeil paisible, dès 6 mois. Ce fut plus difficile pour César. 2 ans à pratiquer tout comme le pédiatre et les magazines, sans résultats probants. Premiers échecs de parents. On arrive déjà pas à le faire dormir, qu'est-ce que se sera plus tard! Tous ont eu des soucis d'estomac. Ceci n'arrangeant pas cela....Je restais campée sur mes positions, affirmée dans cette rigueur par le consensuel extérieur. Quel regret de n'avoir pas choisi le sommeil partagé pour Anaïs, qui le désirait tant, César, qui en avait tant besoin et Jeanne, qui souffrait beaucoup de ce reflux que nous ignorions!
Ce ne sont pas les nuits qui, tout à coup, seraient avalées d'une traite sans réveils. Non, c'est une seconde journée, pour ma part en tout cas, nocturne, ponctuée de réveils, mais choisie et proximale, donc paisible. Dormir avec son enfant, c'est veiller sur son sommeil (dire qu'il y en a qui achète des appareils super sophistiqués et onéreux pour le faire), construire son autonomie ( c'est en réassurant le tout petit en permanence qu'on lui permet d'être un "grand" assuré), tisser des liens particuliers liés à la proximité, ce qu'on appelle l'attachement, vital pour le bébé, équilibrant pour la maman, et bien entendu, favoriser l'allaitement. Pourquoi, comment, je vous renvoie à un petit livre très bien fait sur le sujet. "Partager le sommeil de son enfant" de Claude-Suzanne Didier-Jean Jouveau. Et bientôt un article sur le lit en side-car. Et beaucoup plus lorsque notre site sera mis en ligne! Sur la photo, réveil paisible, même si je ne suis plus là. Câlins au RDV.