Co-allaitemment
Il était une fois une "brindille" de ...54 cm et 5 kg que l'on cueilli du ventre de sa maman, par une belle après-midi de printemps. Comme beaucoup de bébés nés par césarienne, la jolie pousse, mon Ulysse au long cours, était tout endormi par cette traversée imprévue. Les lèvres mollement déposées sur mon sein, le pédiatre qui s'affole, il faut gaver ce bébé si costaud. Je sais déjà que ce sera difficile: seule une franche bonne tètée pourra garantir montée fructueuse et production lactée abondante. L'ombre du biberon plane, lugubre, au-dessus de nous. Je me bats. Héloïse est interdite d'allaitement par le corps médical. Mais mon sein gauche est tendu et Ulysse n'en veut pas, de toute façon...
C'est ainsi qu'est née l'histoire d'une petite fille de 2 ans, qui prenait toujours le sein et qui a sauvé l'allaitement de son bébé-frère en stimulant la lactation de sa maman. Aujourd'hui, l'aventure continue. Une extraordinaire complicité que n'assombrit aucuns nuages de jalousie. Et lorsqu'Héloïse ...empoigne Ulysse dans un débordement affectif en s'exclamant: "C'est MON bébé", cela se teint d'un sens particulier. Et si cette aventure vous tente, n'hésitez pas à contacter une animatrice leche league. Qu'est-ce qu'elles m'ont soutenue!